"Deux ans après avoir présenté à Urmatt un ambitieux plan de développement, Nicolas Sarkozy avait de nouveau rendez vous avec la filière bois le 28 avril.
Mais cette visite en Corrèze, plus orientée vert l’amont forestier, attend de connaître les retombées d’Urmatt sur l’économie du bois, demande aux interprofessions d’effectuer ce travail d’évaluation et regrette, en passant, que notre filière ait une direction à deux têtes.
Ceux qui attendaient des propositions pour relancer l’investissement en forêt en seront donc pour leurs frais. Nicolas Sarkozy tient bon les cordons de la bourse et justifie cette rigueur par le rebond des cours du bois. Ne pas investir sur un marché en développement "n’a pas de sens" tranche-t-il, en concédant un geste : les propriétaires pourraient avoir la possibilité de déduire des revenus forestiers une partie des futures primes d’assurance. Des primes plus chères qui donneraient dédommagements en cas de catastrophe."
(Source : Le Bois International)